C’est avec joie que la Glam’ Equipe Activilong a pu s’entretenir
avec Florence Naprix, jeune
chanteuse guadeloupéenne. Belle, talentueuse et passionnée, Florence Naprix
nous enchante avec son premier album Fann
Kann. Bien entourée, Florence a
collaboré avec un bon nombre d’artistes comme Stéphane Castry, Thierry Vaton,
Tony Chasseur, Olivier Juste, Arnaud Dolmen et même un duo avec Jocelyne
Béroard ! Peut-être nous donnera-t-elle sa recette de la réussite ?
Bonjour Florence, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour Florence, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour à toute l’équipe. Vous avez pratiquement tout dit : je
chante depuis quelques années déjà et depuis 3 ans, j’ai fait de cette passion
un métier. Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous présenter Zétwal an Mwen, le 2ème
extrait de mon 1er album, Fann Kann.
Zétwal an Mwen (Mon Etoile) est un titre composé par Stephane Castry,
par ailleurs réalisateur de l’album. C’est le tout dernier morceau du projet
Fann Kann. Il fonctionne un peu comme une synthèse musicale. Comme les autres,
il est le fruit de multiples influences (en l’occurrence zouk, kompa, musique
latine…) qui se mêlent avec subtilité. En ce qui concerne le
« message », c’est à la fois mes remerciements à tous ceux qui m’ont
permis de me lancer dans cette grande aventure qu’est la musique, de tenir bon
dans les moments difficiles et d’arriver au bout de la création de ce premier
album. C’est également un appel à ne rien lâcher, jamais, car je suis convaincue
que la vie nous réserve à tous de belles surprises, qu’il faut savoir
reconnaître et saisir.
Comment t’a pris l’envie de devenir chanteuse ?
C’est une longue histoireJ.
Je baigne dans la musique depuis que je suis très jeune. J’ai notamment pris
des cours de piano et de chant choral très tôt. Je me suis également passionnée
pour le jazz en écoutant des chanteuses comme Sarah Vaughan ou Ella Fitzgerald.
Et la musique a toujours fait partie de moi. Mais – parce que j’ai été élevée
dans ce sens – il n’a jamais été question d’en faire quelque chose de
« sérieux ». C’est un peu ce que je raconte dans Formataj, le 1er
extrait de l’album. Un jour, je me suis cependant rendu compte que je
regretterais amèrement de n’avoir pas exploré cette part de moi-même, par seule
peur du regard de l’autre. Et je me suis lancée. J’ai démissionné de mon emploi
« stable » il y a un peu plus de 3 ans, sans aucun regret !
Financièrement, c’est très difficile, mais en termes d’épanouissement
personnel, c’est inestimable.
« Fann kann » est une expression créole qui fait référence
aux esclaves marrons. Ces esclaves qui fuyaient la servitude au péril de leur
vie. C’est un appel à se libérer de ses chaînes pour aller au-devant de soi.
C’est précisément la démarche qui m’a amenée à réaliser cet album.
Musicalement, je n’avais pas non plus envie d’entrer « dans les
rangs ». Et, ça tombe bien, mon partenaire Stephane Castry non plus. J’ai
vraiment essayé de me faire plaisir en retrouvant des sonorités que je
n’entendais plus dans les média. C’est un pari risqué, mais je suis contente
d’avoir tenté le coup. Le fait d’être en auto-production, en dépit de toutes
les contraintes que cela implique, m’a apporté une liberté certaine. Le public
a l’air réceptif et c’est le plus important. Des musiciens de grand talent ont
accepté de jouer le jeu et je les en remercie du fond du cœur.
En ce qui concerne les sujets abordés dans l’album, ils sont plutôt
variés. Je parle d’amour, parce que je ne connais pas d’autre sentiment
susceptible de vous transformer à ce point… J’évoque la souffrance qui nous
mine en secret, ma vision des femmes aujourd’hui, mon amour de la vie, de la
Guadeloupe…
Je n’essaie pas de la définir à proprement parler. Je n’ai pas envie de la cadrer. Elle est le
résultat de rencontres. La rencontre entre Stephane Castry et moi, nos univers
(jazz, funk, zouk dit « rétro », biguine…). La rencontre entre les
racines et la modernité, la rencontre entre la Guadeloupe et ses sonorités et
le reste du monde, la rencontre entre chacun des musiciens qui nous a fait don
de son talent, ma rencontre avec moi-même. Pour ça, je crois pouvoir affirmer
qu’elle est originale, la musique de Fann Kann. Nous n’avons rien inventé, nous
en avons proposé notre vision sans nous préoccuper de savoir en amont si elle
serait commercialisable ou pas. Tout en espérant pouvoir toucher le plus de
monde possible.
Ca va aller très vite J.
Je fais le strict minimum : une bonne hydratation du corps et du visage.
Je me maquille uniquement pour les prestations et grandes occasions. Je suis
une adepte de la beauté naturelle. Comme les autres diktats, je refuse ceux de
la mode… En revanche, j’adore prendre soin de mes cheveux.
Quelle est ta routine capillaire ?
Je privilégie les produits Activilong et Les Secrets de Loly. Tous les
jours, vaporisateur d’eau coupée d’Oléobain avocat/olive (Acti-Repair) pour des
cheveux forts et brillants, application du lait coiffant Natural Touch
hibiscus/aloes vera ou Smoothie ananas (Les Secrets de Loly) pour la facilité
du coiffage, et je suis prête !
Que trouve-t-on dans ton sac ?
Papiers,
chargeur de téléphone, baume à lèvres, mouchoirs, chéquier, albums Fann Kann,
de quoi écrire…
Facile : fann kann ! Réalisons nos rêves, donnons-nous les moyens d’être heureux.
8 mars : ouverture du festival Femmes en Arts à Charleville-Mézières.
27 mars : Showgirl's des Nanas (péniche l'Improviste 75019)
29 mars : concert au théâtre de la Reine Blanche (75018)
Crédits photos : Diana Marimoutou, concert du Zèbre de Belleville le 18 janvier 2013.
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