jeudi 16 février 2012

L'interview de la semaine : Nèfta Poetry se confie !


Stéphanie, alias Nèfta Poetry, est un véritable caméléon du monde de l'art...Entre danse et poésie, son esprit divague, infidèle, et il savoure le plaisir de ces passions enivrantes. Personnage authentique et attachant, Nèfta a accepté de partager avec nous quelques moments de sa vie, si bien remplie. Confidences et Partage sont les maîtres mots de cette interview, toute en sincérité...

Nefta, parlons un peu de toi, en tant qu’artiste...
Racontes-nous ton parcours, comment en es-tu arrivée là ?
Une anecdote : petite je me déplaçais toujours avec un cahier. Un petit cahier où j’écrivais des poèmes. Je dois en avoir perdu des dizaines. J’avais même commencé à écrire un poème. Je me rappelle qu’un jour, un dimanche sans doute, mon père discutait avec mon oncle Ivan sur la terrasse, et fièrement je suis arrivée avec mon début de roman et je l’ai fait lire à mon papa. Il a rigolé. Mon oncle Ivan l’a lu ensuite… « C’est bien Fanny … ». Encouragements paternels. Maternels aussi d’ailleurs. J’ai toujours écrit. Secrètement. Pour faire fêter mes parents…. Je ne me suis lancée qu’en 2009. Ensuite, la scène est venue avec l’envie de partager mes textes… les faire entendre, au lieu simplement de les lire. L’N’Ka est né. Encas de poésie, de sens (au sens du signifiant) et de ravissement, d’éveil des sens… La danse aussi est inhérente à a vie… d’ailleurs, je crois que j’ai voulu danser avant de savoir écrire… j’étais fascinée par les danseuses étoiles…


 Quel est l’exercice artistique qui te passionne le plus?
La danse certainement. Oui, la danse. J’ai toujours été passionnée par la danse. J’ai commencé à l’âge de 6 ans, et si n’avait tenu qu’à moi, j’aurais commencé deux ans avant. Je taraudais mon père tous les jours pour qu’il m’inscrive  à la danse. Il a fini par le faire. J’étais aux anges. Je passais des heures à faire des étirements, des exercices à la maison. Depuis, j’ai dansé presque tous les jours de ma vie jusqu’à ce que je commence mes études… enfin, la scène est un espace de re-création de soi… je me sens vivante quand je danse. 
Quelle est ta source d’inspiration pour l’écriture de tes textes ? Comment définirais-tu ta poésie?
Ma source d’inspiration : la vie. Je pense que n’importe quel auteur dirait cela. Rien de plus banal comme réponse. Et pourtant, la vie est vraiment la source de tout. On s’inspire de son vécu d’une manière ou d’une autre…. De près ou de loin. De manière directe ou indirecte. Je dirais que ma poésie est libre. Je me suis entendu dire que je devrais écrire plus en alexandrins…peut-être un jour (rires). Mais, j’écris en fonction du ressenti, de mon intention ou de mon idée… je parle aussi bien du fond que de la forme. Ma poésie est libre et bleue (blues, nostalgique, profonde, libre…)

As-tu un dicton fétiche, quelque chose auquel tu crois et qui t’aide à avancer ?
« Les actes ont l’éloquence que les mots n’auront jamais », une phrase que j’aime beaucoup. Quant à ce qui m’aide à avancer, il y a de nombreuses phrases auxquelles je peux me référer selon l’idée ou ma réflexion du jour. Ce qui m’aide à avancer c’est la foi… la foi en soi-même, en ses capacités.  Ce qui m’aide à avancer c’est aussi la volonté de faire les choses bien et de m’engager vraiment…

As-tu un rituel anti stress avant chaque représentation?
Je n’ai pas de rituel non… Juste un peu d’introspection.

Comment arrives-tu à concilier vie d’artiste, vie de famille et vie de femme ?
Vie de famille, je vois mes frères et sœurs, mes parents, ma famille dès qu’une occasion se présente. Ma famille est – pour ainsi dire – centrale dans ma vie. C’est justement parce que je m’investis dans pas mal de choses par ailleurs, que tous ces moments sont précieux. Je crois qu’il faut simplement garder à l’esprit les choses qui comptent : la famille, son art, ses engagements, ses amis proches… et ordonner tout cela au quotidien. Connaitre ses priorités. Ma famille prend part à ma vie d’artiste puisque ma mère, mes sœurs, et ma grand-mère ont une fibre artistique très développée également… Quant à ma vie de femme, je n’ai pas encore trouvé l’homme qui aurait le cœur assez grand et assez vrai… Ma vie de femme se conjuguera avec lui sans problème quand on se sera trouvé… Tout est question de priorités.

As-tu eu, dans ton parcours professionnel, des moments de doute, des épreuves difficiles à traverser ? Si oui, comment les gérer ?
Le doute fait partie de tout parcours. Quel que soit le contexte, le milieu dans lequel on évolue, l’art que l’on pratique, je pense que les remises en questions sont nombreuses. Être artiste c’est être son propre patron, il faut se motiver soi-même, créer ses opportunités. Maintenant, je pense qu’il faut s’accrocher. Il faut croire en ce que l’on fait et surtout bien savoir pourquoi on fait ce métier, pour quoi on pratique tel ou tel art. Je crois qu’il ne faut pas oublier les sensations qu’on a quand on pratique son art… se raccrocher à cela. Cette sensation, cette liberté…


  


As-tu un conseil à donner à nos jeunes internautes, à la veille de leur construction personnelle et professionnelle ?
Soyez vous-mêmes et suivez votre instinct et vos aspirations. Il faut mesurer ses actes, réfléchir à ses objectifs et surtout ne pas se fixer de petites ambitions. En visant la lune on atterrit dans les étoiles ! La voie lactée ! Ne pas cultiver sa médiocrité et faire preuve d’originalité. Nous sommes abreuvés de stéréotypes, mais je souhaite que les jeunes suivent ce qu’ils sont au fond d’eux-mêmes. De vraies personnalités.

Nous avons entendu parler de ton super projet « CRI DE FEMMES », dis-nous en plus !!!
Cri de Femme est une aventure à laquelle j’ai décidé de prendre part depuis cette année. C’est un festival de poésie à l’origine. Ou du moins un festival créé par une poète, Jael Uribe et son « collectif » Movimiento Mujeres Poetas Internacional, de la République Dominicaine. Elle crée ce Festival afin de mettre la femme à l’honneur et sensibiliser sur la violence faite aux femmes. Je suis ambassadrice de ce Festival – qui s’intitule en fait Grito de mujer –  à Paris. J’ai adhéré à la cause parce que je crois que les femmes ont besoin d’être entendue, honorée, respectée et valorisée. Le festival aura lieu tout au long du mois de mars dans 47 pays dans le monde, sur pratiquement tous les continents. Festival international, Paris et la Guadeloupe auront leur édition cette année. Entre l’Atelier 22, à Pantin (7 et 31 mars), la Bellevilloise (8 et 28 mars) et la Galerie Goutte de Terre (15 mars), le programme est très riche. Conférences et projection-débat à l’Atelier 22 : « Femmes, violence et précarisation » (7 mars) et « Féminins, Féminismes » (31/03) après le visionnage de « Slameuses » ; exposition photographique avec des artistes qui livreront leur regard sur la femme (Manu Dorlis, Laurence Chataigne, Seka, Lionel Roy, Sidney Kwanone, Cynthia Phibel…) et concerts entre jazz, soul, poésie, world et humour aussi. Je m’y produirais également le 7 au côté de Jacques Schwartz-Bart, le 31 avec un artiste appelé Dramane Dembelé et le 15 mars, je présente une nouvelle performance poésie acoustique « Journal d’une Mousmé émancipée ». Je vous invite à venir découvrir ce festival au mois de mars !

  

 
Place maintenant aux confidences 100 % beauté !
Quelle est selon toi la définition de la beauté ?
Je pense que c’est la petite lumière au fond de chacun de nous… cette énergie, cette aura que chaque personne dégage. Les femmes sophistiquées sont belles… certaines travaillent leur beauté… Mais pour moi, il ne s’agit pas d’artifices (ou pas seulement), mais d’énergies, de sentiments. Il y a des personnes qui dégagent un quelque chose de bienfaisant, de solaire, de radieux… Une femme naturelle et radieuse voilà ! C’est ça !... comme une femme enceinte épanouie dont on dit qu’elle est radieuse. Elle est belle parce qu’heureuse… Je pense qu’on porte la beauté en soi, on devrait toujours se trouver belle au naturel.

 


Tu évolues finalement dans un monde de beauté … quels conseils (beauté) pourrais-tu donner à nos internautes ?
Be yourself ! La beauté est subjective.  On ne peut être que soi… ou on ne devrait être que soi. Il y a des beautés très différentes, partout, et on peut toutes les mettre en perspective, personne en ferait le même classement, si classification il devait y avoir… difficile quand on vit dans un monde où les dictats de la mode et les critères de beauté régissent l’image que l’on a de soi. Il faut s’aimer et s’accepter.

Côté Make up, tu es plutôt naturelle ou sophistiquée ?
Plutôt naturelle. Maquillages légers. Teintes naturelles.
 
Le dernier achat beauté qui t’a fait super plaisir ?
Un rouge à lèvre rouge cerise. My first one. Je suis plutôt discrète.

Comment prends-tu soin de tes cheveux naturels ?
Essentiellement des huiles. Je ne graisse pas mes cheveux et ne les lave pas chaque semaine. Le fait de ne pas mettre de « gras » dans mes cheveux ils se salissent moins vite. Avant mon shampoing, je fais un bain d’huile et (quand j’ai ce qu’il faut) je fais un masque avocat/huile  (un vrai avocat zwuil péyi) ou œuf. Je laisse poser, puis je shampooine, je lave, démêle sous la douche. Jamais de sèche-cheveux. Je me coiffe pendant qu’ils sont encore humides et bien huilés. Huiles ! Huiles ! Huiles !


Enfin as-tu un rituel beauté bien à toi ?
Dimanche « je m’occupe de moi ». Soin de peau, shampooing épilation. Une fois par mois. Mon masque avocat/huiles. Boire beaucoup d’eau ! Ça c’est primordial !


Crédits Photos de Nèfta : 1) Manu Dorlis 2) Lionel Roy 3) Pascal Songo 4) Lionel Roy










2 commentaires:

  1. Ei sou do Brasil mas faço questão de queres o óleo e o kit intreiro, pois fui em fóz do iguaçu enão encomtrei fui no paraguai e nada e também , fui na Argentina voltei decepcionada mande para cá um representante, pois a sua maravilhósa empresa só tem a crescer aguardo resposta nem que se for para vender para mim e entregar aguino Brasil espéro anciósamente pela vóssa gloriosa resposta !!!!!

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