jeudi 26 janvier 2012

KALEI DO MONDO , le défilé où générosité et beauté ne font qu'un, by SAKINA M'SA










Tout commence en arrivant au Laboratoire, 4 rue du Bouloi dans le 1er arrondissement de la capitale. Une foule de journalistes, photographes et personnalités en tous genres. Il y a aussi une bonne dose de looks plus glamour et originaux les uns que les autres. Toutes ces personnes sont présentes pour Elle, la talentueuse Sakina M'sa, qui nous enchante de son talent à chacune de ses créations. Nous prenons donc place, dans ce lieu, transformé pour l’occasion en véritable temple de la mode, ou flash crépitent et passionnés se bousculent. Les lumières s’éteignent, la musique démarre…

Un premier mannequin donne le ton : cette fois Sakina s’est vraiment surpassée. Les femmes, élancées, métissées, magnifiques et surtout sublimées par les créations de la Petite femme aux mains d’or, se succèdent. La collection respire la puissance, elle est à la fois structurée, étudiée, mais aussi créative et moderne. On s’y voit, dans ces robes de cocktails déstructurées, colorées, graphiques. Dans ses jupes, majestueuses, évasives, légères. Chaque pièce raconte une histoire, non pas une histoire simplement africaine qui rappelle les racines de Sakina, mais une histoire internationale qui rassemble et partage. Les couleurs se mélangent, les formes se divisent, et le talent de Sakina reste. « Des vêtements qui se portent de jour pour réinventer la nuit et la manière de rêver à visage découvert » explique-t-elle, telle une poète de l’art, son art, la mode.

Encore une fois, Sakina M’sa nous donne une leçon de style et de féminité, car oui ses créations mettent décidément en valeur la femme, la vraie. La femme capricieuse et contradictoire, élégante et espiègle, féminine et audacieuse. Et comme si cela ne suffisait pas, Sakina persiste et signe, elle est une femme engagée. Après le défilé en prison et ses nombreuses prises de positions concernant le métissage et la diversité, elle nous assomme lorsqu’on apprend que de nombreux tissus utilisés pour faire naître cette collection précieuse et surréaliste de beauté sont recyclés. Organza, crêpe de laine, faille de soie, autant de trésors que la créatrice a préféré de récupération. Elle désire « réinventer une manière de consommer responsable, de fabriquer made in France, made in Barbès, et d’être profondément soi dans la tendance. Une beauté du geste pour la planète et pour le style. » déclare-t-elle.

Serait-elle inarrêtable dans sa quête du beau? Il semble que Sakina ai adopté comme devise de confondre le beau et le bien, comme véritable essence de la beauté et de la création. Un seul mot nous vient donc à la bouche, Merci Sakina.














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